Archivo mensual: febrero 2018

En memoria de Wanderlino Nogueira Neto: “Debemos construir un mundo más fraterno basado en los derechos humanos”. Artículo de Cristiano Morsolin por ALAI

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FOTO: WANDERLINO NOGUEIRA NETO Y MORSOLIN CRISTIANO EN BOGOTÁ

Wanderlino Nogueira, 72 años, fue miembro del Comité de los Derechos del Niño de las Naciones Unidas de Ginebra desde 2013 hasta 2017; acaba de fallecer en Salvador de Bahia el pasado lunes 26 de febrero.

Entre otros puestos de distinción, ha sido Abogado General del Estado de Bahía (Brasil) y Director General del Tribunal de Justicia del Estado de Bahía. Anteriormente fue Profesor en Derecho Internacional Público en la Universidad Federal de Bahía y Coordinador del Grupo de Supervisión de la aplicación de la Convención sobre los Derechos del Niño, en la sección brasileña Defensa de los Niños Internacional (DNI), así como Miembro del Centro para la Defensa de los Niños y Adolescentes en Río de Janeiro (RJ-CEDECA). Galardonado con el Premio Neide Castanha de Derechos Humanos y el Premio Derechos Humanos 2011, categoría XVII, de la Presidencia de la República de Brasil. Su influyente producción intelectual en el ámbito de los Derechos Humanos viene avalada por su extensa lista de libros y artículos centrados, de forma mayoritaria, en los derechos de los niños, niñas y adolescentes.

Yo conocí Wanderlino Nogueira, por la primera vez en junio de 2013 durante mi visita a la sede de Naciones Unidas de Ginebra, Palais Wilson, para presentar la carta abierta a ONU de 74 expertos de todo el mundo que subrayan: “Existe una variedad de enfoques para intervenir en las vidas de niños/as y adolescentes que viven y/o trabajan en la calle. No hay barreras teóricas o conceptuales para la construcción de un marco flexible, capaz de incluir los diferentes enfoques en la investigación y la intervención. (..)La construcción de un marco adecuado es probable que requiera de una red de expertos (académicos, ONG y profesionales de la ONU) que trabajen juntos. En el pasado, este tipo de diálogo ha sido objeto del International Working Group for Child Labour IWGCL (bajo la coordinación de Nandana Reddy- India y María Cristina Salazar – Colombia). Creemos que es vital que todos los enfoques y metodologías se reflejen en este proceso”(1).

Esta carta abierta a logrado importantes reconocimientos internacionales.

Por ejemplo el Senador Cristovam Buarque (2), ex Ministro de Educación del primer Gobierno del Presidente Lula (Brasil), ha difundido el documento en su página institucional y varios artículos de mi autoría; en Brasil se destaca el liderazgo de Verónica Muller, profesora de la Universidad de Maringa y miembro del Movimento Nacional Meninos e Meninas de Rua MNMMR y de la red mundial de educadores de calle Dynamo International.

Wanderlino Nogueira Neto ha reconocido públicamente este proceso de movilización mundial y por eso ha elaborado junto al Comité ONU, la Observación general número 21 sobre los niños de la calle, presentada en Ginebra en junio de 2017 (3).

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https://www.alainet.org/es/articulo/191325

Diritti umani ancora senza pace, articolo di Morsolin su UNIMONDO-ONEWORLD

No guerra indiferente

Si susseguono le minacce e gli attacchi contro i difensori dei diritti umani. Dalla Colombia all’Europa tuttavia si moltiplicano le iniziative di sostegno e di mobilitazione. (Cristiano Morsolin)

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http://www.unimondo.org/Guide/Politica/Attivismo/Diritti-umani-ancora-senza-pace-172026

Mario Giro, Vice Ministro degli Esteri e della Cooperazione Internazionale risponde a Morsolin su scandalo Oxfam.

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“Peter Newell, 77 anni, è un attivista dei diritti dell’infanzia ed ex consulente dell’Unicef e autore dell’implementazione della «Convenzione dei diritti del bambino», promossa a Ginevra nel 1998 ed usata da tutti i governi del mondo. Peter Newell è stato accusato di pedofilia e condannato a sei anni e otto mesi di carcere a causa di abusi minorili compiuti ripetutamente dal 1960 al 1968.

I fatti sono venuti alla luce solo ora in seguito a un’indagine avviata nel 2017 in Gran Bretagna dopo che 125 attivisti inglesi operanti in alcune ong per l’infanzia erano stati accusati di pedofilia. Ma la dimensione del problema è stata resa chiara il 9 febbraio scorso quando il quotidiano britannico The Times ha pubblicato un reportage che accusa decine di dipendenti della Ong Oxfam di abusi sessuali anche su minori nei paesi in cui venivano realizzati interventi umanitari (fra gli indagati ci sono anche i dipendenti di Save the Children per 31 casi di abusi)”, scrive Benedetta Frigerio.

Sono crimini atroci che mi hanno profondamente preoccupato visto gli scandali di Oxfam e altre Ong Internazionali, che ho diffuso nelle reti sociali.

Mario Giro, Vice Ministro degli Esteri e della Cooperazione Internazionale, risponde al mio commento affermando che :

“Concordo pienamente con le parole e la preoccupazione di Lucia Capuzzi. Può capitare di essere in buona fede ma di scrivere comunque qualcosa di confuso e delle inesattezze… Però attenzione, scritto in questo modo davvero è una ricostruzione completamente mistificante di questa dolorosa vicenda».

 Lucia Capuzzi, inviata di Avvenire in America Latina, mi spiega:

“Cristiano questo articolo è parziale e incompleto… a partite dall’errata citazione di medici senza frontiere, non citato nell’inchiesta del times. È stata l’ong a voler pubblicare i dati delle proprie indagini interne già risolte. Detto così sembra che le ong siano covi di pedofili e non è così. Capisco l’ansia di fare notizia ma scritto così è davvero mistificante…”.

Onu: era un pedofilo chi promosse i Diritti del Bambino

Articolo integrale di Benedetta Frigerio:

http://www.lanuovabq.it/it/onu-era-un-pedofilo-chi-promosse-i-diritti-del-bambino

CREDO SIA UTILE L’INTERESSANTE APPROFONDIMENTO DI FREDERIC THOMAS, collega di Cetri –Centre Tricontinental, Ong legata all’Universitá Cattolica di Lovaina (Belgio) con cui collaboro.

Dans ‘Le Monde’ (Paris), une tribune de Frédéric Thomas (CETRI), critique de la logique de l’aide humanitaire internationale, au-delà du lynchage précipité et injuste d’Oxfam.

Le choc provoqué par le scandale Oxfam est considérable. L’erreur serait pourtant de s’en tenir à une simple condamnation morale. En réalité, ce scandale est aussi un révélateur du fonctionnement de l’aide humanitaire internationale.

L’attitude d’une dizaine de membres d’Oxfam Grande-Bretagne en Haïti, en 2011, n’est représentative ni de l’organisation elle-même, ni des acteurs humanitaires, en général. Elle ne peut toutefois s’apparenter à un accident ou à un dysfonctionnement ; encore moins à un cas isolé. Des cas similaires dans d’autres pays (Libéria, Tchad, Sud Soudan…), attribuables à d’autres ONG, apparaissent de plus en plus au grand jour.

S’il convient de ne pas céder au réflexe d’autodéfense « corporatiste » du secteur, il faut surtout dénoncer le lynchage précipité et injuste d’Oxfam. Celui-ci, instrumentalisé par ceux qui veulent couper les budgets « inutiles » de la coopération au développement, vise en réalité la solidarité Nord-Sud et la critique politique des inégalités. Le scandale s’inscrit dans le contexte de dénonciation des agressions sexuelles envers les femmes, mais il constitue également un révélateur de la place qu’occupe l’humanitaire aujourd’hui et de son fonctionnement.

Découvrir que des humanitaires, au lendemain du séisme du 12 janvier 2010, dans un pays dévasté où vit une population en détresse, se sont « offerts » des prostituées (dont certaines pourraient être mineures) lors de soirées, payées indirectement par l’argent récolté au nom de la solidarité avec le peuple haïtien, s’apparente à une chute. Et une chute d’autant plus grande que l’aura qui entoure l’aide humanitaire, du moins dans le monde occidental, est puissante.

Mais cette aura n’est que l’envers du désenchantement du politique et de notre paresse intellectuelle et affective. Investi de toutes les vertus, l’humanitaire doit nous laver des complications politiques et de notre impuissance. On juge de son efficacité et de sa légitimité sur base de son propre discours d’autolégitimation et au prisme de notre (bonne) volonté de faire le bien. Et ceux-ci font écran à toute analyse critique, à tout questionnement. C’est cet écran que le scandale Oxfam est venu briser, en obligeant chacun et chacune à reconsidérer l’aide au miroir des inégalités.

L’indignation morale actuelle reproduit paradoxalement le fonctionnement autocentré du système humanitaire. Nos si beaux idéaux salis, on se sent trahis. Et de demander des comptes. Soit. Mais c’est d’abord et avant tout aux Haïtiens et Haïtiennes, aux Tchadiens et Tchadiennes, à tous les autres, qu’Oxfam doit rendre compte, et ce y compris devant les tribunaux de ces pays s’il s’avère qu’il y a eu violation de la loi. On s’interroge beaucoup sur les retombées du scandale sur le milieu humanitaire. Aucun média semble-t-il pour s’intéresser à ce qu’en pensent les Haïtiens eux-mêmes ; une nouvelle fois cantonnés, comme en 2010, au rôle de victimes passives et muettes.

Que tout cela puisse se régler par une enquête interne, quelques renvois pour des « écarts de conduite » (permettant aux employés mis en cause de poursuivre ailleurs, dans d’autres ONG, leurs agissements), en ignorant superbement la justice haïtienne, met en évidence une culture de l’impunité et un haut degré de tolérance. Cela montre également l’incohérence d’acteurs humanitaires, qui ne cessent d’en appeler au renforcement de l’État et des institutions haïtiennes, tout en les contournant et en les affaiblissant par leur fonctionnement même.

Révélateur, ce scandale l’est plus que tout en ce qu’il met en évidence les inégalités et les rapports de pouvoir au cœur du fonctionnement humanitaire. Jaloux de leur indépendance, obsédés par le pouvoir que les États peuvent exercer sur eux, les acteurs humanitaires sont par contre avantageusement aveugles à leur propre pouvoir, ainsi qu’à la manière dont ils l’exercent envers des États du Sud disposant souvent de moins de moyens qu’eux, et plus encore envers les populations de ces pays. Et ce pouvoir est d’autant plus imposant qu’il est occulté au nom de l’urgence et d’une action neutre et apolitique.

Bien sûr, le recours à de jeunes femmes noires et pauvres dans des orgies, donne à voir ces rapports de pouvoir jusqu’à la caricature. Pour autant, ils ne s’y réduisent pas. Du fait de son terrain d’opération et de ses caractéristiques mêmes, ils imprègnent en réalité toute l’architecture de l’aide humanitaire. Celle-ci se déploie, en effet, le plus souvent dans des pays, comme Haïti et le Tchad, marqués par la pauvreté, les inégalités et la dépendance de l’État. Or, loin d’y échapper, elle tend à se baser sur ces inégalités et à les reproduire.

Leurs 4X4, leurs salaires et per diem, leurs moyens et leur accès aux financements, aux médias et aux décideurs, sont autant de signes extérieurs de richesse et de pouvoir, qui placent les humanitaires, presque « naturellement », au-dessus de l’État et de la société civile, des fonctionnaires aux salaires (lorsqu’ils sont payés) dérisoires et des acteurs locaux dont l’expérience et l’expertise est ignorée, sinon méprisée, et dont, de toutes façons, on se méfie toujours.

Ce scandale est donc un marqueur du pouvoir et des inégalités qui structurent toute la chaîne de l’aide humanitaire internationale, et qui permet de tels abus. Y remédier suppose plus et autre chose que des comités de vigilance et des codes de bonne conduite. Il oblige à repenser radicalement le fonctionnement de l’aide, à renverser cette relation asymétrique et à en finir avec la dépossession des pouvoirs et de la parole des « bénéficiaires ».

https://www.cetri.be/C-est-aux-Haitiens-qu-Oxfam-doit?lang=fr

La modernitá di Bogotá sotto assedio dell’immondizia e dell’insicurezza. Articolo di Morsolin su UNIMONDO

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In pieno centro di Bogotà, davanti al palazzo Bancolombia, esplodono due auto con alte fiamme, si sente l’eco delle bombe, la gente scappa, la zona è totalmente militarizzata dall’esercito con franchi tiratori: per fortuna non è il terrore delle auto-bombe di Pablo Escobar, ma il set cinematografico dove il Premio Nobel della Pace Manuel Santos visita lo scenario dell’ultimo film di Hollywod domenica 4 febbraio. Ecco la modernità colombiana del secolo XXI mentre la Capitale della Repubblica è sotto assedio dell’insicurezza e dell’immondizia.

Sono già cinque giorni che il Municipio non raccoglie l’immondizia, che si accumula lungo le strade nel mezzo di un malessere provocato dall’irresponsabilità del Sindaco Peñalosa; migliaia di moto stanno bloccando varie arterie metropolitane per la decisione di Peñalosa di non permettere che le moto accompagnino un passeggero (un modo normale per ridurre i costi di trasporto nell’economia familiare), come misura preventiva di fronte all’esplosione di assalti e furti, ad opera di criminali che utilizzano spesso le moto. Si prevede che stanno per essere licenziati dal Municipio 3700 operai di Agua Bogotà.

Per capire meglio la situazione occorre fare un passo indietro. Prima di Peñalosa era stato sindaco Gustavo Petro, ex guerrigliero di M19, già senatore ed esponente di spicco dell’opposizione di sinistra del Movimento Progresistas (il primo che ha denunciato il potere politico dei paramilitari, in primis di Salvatore Mancuso e la liason del narcotraffico con la ndrangheta calabrese). Il mandato di Petro era stato momentaneamente interrotto per una condanna del sindaco a 15 anni di inabilità a ricoprire i pubblici uffici, a seguito di un’inchiesta del controverso procuratore Alejandro Ordóñez Maldonado (oggi candidato presidenziale), noto per la sua appartenenza ai circoli conservatori. Pedro aveva subito tale condanna per l’accusa di gravi “irregolarità” rilevate nella sua politica di gestione dei ciclo dei rifiuti urbani; una situazione (cavalcata dagli oppositori di Petro, che non gli perdonava di aver organizzato 19.000 riciclatori in cooperative per promuovere lavoro dignitoso, cancellando i contratti di privatizzazione dei rifiuti in mano alle grandi imprese, come documentato da Unimondo) che il 18, 19 e 20 dicembre 2012 provocò gravi disagi nella capitale.

Lo stesso presidente Juan Manuel Santos non esitò a denunciare il provvedimento contro Petro come un atto di “guerra sporca” alla credibilità della nuova fase di riconoscimento e riconciliazione nazionale. Il quadro cambia, quando il 24 aprile 2014 il Tribunale Superiore reintegra Petro nelle sue funzioni, giudicando la destituzione una palese violazione dei principi fissati dalla Commissione Interamericana dei Diritti Umani. Petro termina il mandato, mentre la credibilità politica di Santos cresce notevolmente e Bogotà risulta determinante nella rielezione, nel giugno 2014, di Santos che nella capitale passa da un consenso di poco meno di 450.000 (del primo turno) voti fino a oltre 1.300.000 (del secondo turno)… Tuttavia alle elezioni comunali successive vince il neoliberale Peñalosa (alleato dell’ex presidente Uribe), ma per l’attuale sindaco non sono previste azioni disciplinarie dopo 4 giorni in cui non manda a raccogliere l’immondizia.

In questo contesto si stanno avvicinando importantissime (ed enigmatiche scadenze elettorali). Le Elezioni parlamentarie saranno domenica 11 marzo mentre le elezioni presidenziali in Colombia sono in programma il prossimo  27 maggio 2018: come si stanno disponendo i potenziali candidati? Petro probabilmente ci sarà.

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http://www.unimondo.org/Guide/Politica/Democrazia/La-Colombia-verso-le-elezioni-171705

Presentato a Scampia il videomessaggio di Papa Francesco sulla corruzione (di C. Morsolin), articolo su FARO DI ROMA

papa e morsolin ott 2017

Per la prima volta in una manifestazione pubblica a Scampia ha proiettato il video-messaggio di Papa Francesco sulla corruzione, realizzato per tutto il mese di febbraio 2018, dedicato dal pontefice alla lotta alla corruzione in tutto il mondo.

E’ avvenuto Sabato 3 febbraio 2018, presso l’Aula magna della scuola superiore “Attilio Romano, nell’ambito della “Giornata del dialogo per la legalità” in memoria di Attilio Romanò, vittima della camorra; si é tenuot un dibattito pubblico con proiezione di video e la presentazione dei due libri:

– «Pane sporco. Combattere la corruzione e la mafia con la cultura», di Vittorio V. Alberti, con prefazione del Procuratore di Roma Giuseppe Pignatone e la postfazione di don Luigi Ciotti (Rizzoli, 2018)

– «Corrosione. Combattere la corruzione nella chiesa e nella società», libro intervista del Cardinale Peter Turkson con Vittorio V. Alberti e la prefazione di Papa Francesco (Rizzoli, 2017)

La manifestazione é stata coordinata da: Sergio Rizzo, vicedirettore di Repubblica e interverranno Don Luigi Ciotti, presidente e fondatore di «Libera. Associazioni, nomi e numeri contro le mafie”, l’arcivescovo Silvano Tomasi, già Osservatore della Santa Sede presso le Nazioni Unite e segretario del Dicastero per il Servizio dello Sviluppo Umano Integrale, Don Raffaele Grimaldi, Ispettore generale dei cappellani delle carceri italiane, Vittorio V. Alberti, filosofo e officiale del Dicastero per il Servizio dello Sviluppo Umano Integrale.

Che cosa c’è alla base della schiavitù, della disoccupazione, dell’abbandono dei beni comuni e della natura? – si chiede Francesco nel video -. La corruzione, un processo di morte che nutre la cultura della morte. Perché il desiderio di potere e di possedere non conoscere limiti”. “La corruzione – il monito del Pontefice – non si combatte con il silenzio. Dobbiamo parlarne, denunciare i suoi mali, comprenderla per mostrare la volontà di far prevalere la misericordia sulla meschinità, la bellezza sul nulla”.

Vittorio Alberti: La corruzione è sempre il linguaggio delle mafie

“La corruzione non è solo un fatto di tangenti, un fatto segreto, ma determina un sacco di crimini e spesso questo non si sa”. Lo afferma in un video-editoriale per il Sir il filosofo Vittorio V. Alberti, membro della Consulta scientifica del Cortile dei Gentili, co-autore del libro “Corrosione. Combattere la corruzione nella Chiesa e nella società”. Richiamando le parole di Papa Francesco nel video sulla corruzione, Alberti ricorda che la corruzione è collegata a “tratta degli esseri umani, degli organi, alla droga, alla prostituzione”.

“Questa connessione spesso non si sa”, ribadisce il filosofo, sottolineando che “per questo occorre cultura, istruzione, educazione”.

“Un processo di morte che nutre la cultura della morte”, le parole di Francesco. “La corruzione – commenta Alberti – è come un corpo che entra in putrefazione in natura, in fisica. È lo stesso nella mentalità nostra” perché “io corrotto mi credo più sveglio e più intelligente di te e, credendomi così, creo la mia gabbia perché penso di aver capito tutto della vita. Non ho la possibilità di allargare la mia visione e rimango fermo nel mio stato”.

“La cultura della morte è la mafia”, prosegue il filosofo, spiegando che “con tutti i suoi crimini è connessa con la corruzione”. “Mafia e corruzione sono due cose diverse”, precisa, “dove c’è l’una non è detto che ci sia l’altra”. Ma “la corruzione è sempre il linguaggio delle mafie e delle organizzazioni criminali, prima ancora della violenza fisica”.

“La corruzione è una forma ideologia che scarta la possibilità della libertà di pensiero”. Alberti richiama il ricorso all’arte “per costruire insieme una giustizia possibile e una libertà”.

“L’invito di Francesco – conclude – è culturale, istruttivo, di riunificazione di etica ed estetica, giustizia e bellezza. Ed è di alta cultura politica”.

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http://www.farodiroma.it/2018/02/05/presentato-scampia-videomessaggio-papa-francesco-sulla-corruzione-c-morsolin/

PAPA EN PERÜ: “el individualismo está detrás del maltrato a la tierra y de la exclusión indígena; se tiene que hablar de una teología de la liberación de la tierra y la naturaleza” afirma el teólogo Alejandro Cussianovich. Nota de Morsolin C.

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Con el tema “2018: Con la Infancia en el Corazón ¿Qué mensaje nos deja la visita del Papa Francisco al Perú?” se realizó la segunda edición del año del programa Dialogo Abierto de Salgalú Tv (www.salgalu.tv), el jueves 25 de enero de 2018.

Los panelistas fueron Alejandro Cussiánovich, teólogo y experto en temas de infancia y Cecilia Tovar, del instituto Bartolomé de las Casas. Ellos dieron sus impresiones sobre la reciente visita del Papa Francisco al Perú.

Alejandro Cussiánovich resaltó que el Sumo Pontífice mencione la necesidad de cuidar la naturaleza ante una “mal entendida modernidad que nos vende el sistema”. Añadió que “el individualismo está detrás del maltrato a la tierra y de la exclusión indígena” y que “se tiene que hablar de una teología de la liberación de la tierra y la naturaleza”.

“El Perú es mayoritariamente católico, pero las personas de otras religiones pueden ser aliados para esta esperanza a la que él ha llamado, por ejemplo, en el mundo indígena sobreviven muchas religiones ancestrales. Otro punto importante es la relación intergeneracional que él promueve” precisó.

Cussiánovich señaló  que las circunstancias éticas y políticas del país crearon un contexto difícil durante la visita del Papa, pero que las palabras del Pontífice fueron acertadas. Añadió que “el mensaje del Papa debe hacer reflexionar a la propia Iglesia Católica, pues la fuerza propia de la comunidad de creyentes es una fuerza que está con anemia de espíritu”.

Por último sostuvo que la sociedad peruana actualmente tiene “anemia de espíritu que debemos combatir”. “Hay una salud mental afectada, pues este es un país con una desnutrición cívica y ciudadana” remarcó Cussianovich.

El teólogo y filósofo Cussiánovich es ordenado sacerdote en 1965 por la Orden Salesiana. Se gradúa como profesor de Educación Primaria, estudia tres años de Filosofía y luego cuatro años de Teología, en la House for Theolgycal Studies en Inglaterra y en L` Êcole Supériuere de Théologie en Lyon, Francia.

Trabaja con las mujeres migrantes y trabajadoras domésticas extranjeras en Francia y acompaña a las jóvenes obreras de los años 60 de la Juventud Obrera Cristiana (JOC), lo que constituye una matriz social definitiva en su orientación profesional y pastoral.

Promueve la creación de la primera organización autónoma en manos de los propios niños trabajadores, germen de un proceso de organización latinoamericano e internacional de niños, niñas y adolescentes trabajadores.

Alejandro Cussiánovich forma parte de lo que en Perú se conoció como el Movimiento Sacerdotal Onis, entre cuyos miembros fundadores estaba el teólogo Gustavo Gutiérrez, Jorge Álvarez Calderón, Ricardo Antoncich, Romeo Luna Victoria, Julián Salvador, Wenceslao Calderón, entre otros.

Es parte de quienes en el país fueron aportando a la elaboración de Teología de la Liberación. Escribe, en 1975, el libro “Desde los Pobres de la Tierra, una teología de la liberación de la vida religiosa”, declarado herético por la autoridad religiosa y que acarrearía en 1980 su suspensión ad divinis y posterior expulsión de la Congregación Salesiana. El doctor Cussiánovich fue miembro de la Asociación Internacional de Teólogos de la Liberación y co-promotor de cristianos por el socialismo.

La Universidad Nacional Federico Villarreal (2008) y la Universidad San Marcos de Lima (2017) otorgaron a Cussianovich la distinción como Doctor Honoris Causa.

“El Papa ha colocado la necesidad de tomar en serio ser críticos frente a lo que nos vende el sistema” comenta Alejandro Cussiánovich.

 PARA PROFUNDIZAR:

El aporte de Alejandro Cussianovich a la teología y a la pedagogía de Latinoamérica. Autor: Morsolin Cristiano. Edición: IFEJANT, Lima:

http://www.ifejant.org.pe/documentos%20portada/pedag.pdf

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